Maria-Luisa Wenger

Doubs de nature

Je me présente :

Je suis née et j’ai grandi dans un village de la vallée du Rhin dans le canton de St-Gall. Le contact avec la terre s’est très vite établi puisque nous entretenions, avec mes frères et sœur, mes parents et mes grands-parents un potager et un verger. C’est en leur compagnie que j’ai découvert le goût original des produits naturels, cru ou préparés par les soins de ma mère.
Suite à ma scolarité obligatoire, j’ai effectué un apprentissage de cuisinière sur trois ans entre Bad Ragaz en été et Arosa en hiver. Mon CFC en poche je me suis rendue aux Franches-Montagnes pour y apprendre le Français.

Une année, c’est le temps que je m’étais donné pour apprendre la langue et repartir. C’était sans compter sur les rencontres que j’allais faire, celle de mon futur époux en l’occurrence. Une fois mariés, nous nous sommes installés à la Goule où nous avons fondé une famille et tenu le restaurant de la Goule (situé sur la commune du Noirmont) pendant près de 23 ans. Notre philosophie a toujours été de servir une cuisine simple, savoureuse et élaborée avec des produits frais. Dans la même optique nous nous sommes engagés pour la sauvegarde du Doubs et assez logiquement de toute la vallée. Cette période a été marquée par ma prise de conscience de ce que pouvait nous apporter la nature.

Le temps de passer à autre chose est venu et avec lui l’envie de valoriser les connaissances acquises et les expériences vécues dans les côtes du Doubs. Mes balades en forêt m’ont beaucoup appris et j’ai eu de plus en plus l’envie de transmettre une idée différente de la nature. Celle d’un endroit où se ressourcer, mais aussi celle d’une réserve de plantes à portée de main qui peuvent nous aider à garder la forme, la santé ou tout simplement à se régaler.
Dans le but d’approfondir mes connaissances et d’étoffer mon approche, j’ai suivi des cours en Suisse, en France et au Sri-Lanka. Je me suis également intéressée à la littérature sur les plantes sauvages tout en gardant à l’esprit que la pratique, l’expérience prime sur la théorie. Plus simplement je dirais que la nature est mon meilleur enseignant.